Le 26 août dernier, les services de la Préfecture ont détruit une construction illégale. À Longpont, c’est la 2e fois que cela se produit après l’opération que nous avions menée en juillet 2013. Jusqu’à présent, la position de la nouvelle municipalité sur le sujet était peu claire, pour ne pas dire ambiguë, voire complaisante. Nous nous réjouissons donc de cette décision de faire respecter la loi, même si la démolition concerne une construction bien modeste. Elle s’inscrit dans la politique que nous avions lancée suite à des années de laxisme. Après avoir fait preuve d’une mansuétude électoraliste, la majorité est rattrapée par la réalité. Nous sommes une opposition responsable et nous soutiendrons toutes les initiatives qui vont dans le sens du respect de la loi.
Pour autant, une hirondelle ne faisant pas le printemps, nous restons très vigilants sur la question des constructions et branchements illégaux, problème majeur à Longpont. À tel point, qu’il a un impact direct sur l’aménagement de la commune et sur le plan local d’urbanisme. Là encore, une réalité que la majorité découvre.
Vigilants, nous le sommes également sur les pratiques de la majorité en matière de marchés publics. Après avoir choisi un cabinet d’audit pour le moins douteux en toute opacité et sans mise en concurrence, multiplié par 3 en un an les dépenses de fleurs au profit d’une conseillère municipale fleuriste, la majorité vient de confier la maîtrise d’ouvrage de trois études à la Sorgem. Cette société d’économie mixte compte le Val d’Orge et 6 de ses communes parmi les actionnaires, mais pas Longpont. La loi exige donc une mise en concurrence. Ce qui n’a pas été fait. Interrogé sur ce point lors du dernier conseil municipal, le maire a répondu : « Oui mais Longpont sera sûrement bientôt actionnaire de la Sorgem ». Oui mais la loi s’applique à tout le monde : aux propriétaires de constructions illégales comme au maire.
Expression du groupe EPL dans le VAL n°123 (octobre 2015)